jeudi 21 février 2013

La danseuse aux Converse


Une petite illustration qui m'a replongée dans mes doux souvenirs d'enfance, à l'époque où je pratiquais la danse classique au conservatoire et que je galérais tout le temps à faire mon chignon ! Parce qu'attention, aucune mèche ne devait dépasser ! Outraaaaaaage ! Ouais parce que sinon on nous enfermait dans une salle sombre et inquiétante où on devait venir à bout d'une assiette pleine de carottes vichy (le plat dégueu ultime que je redoutais par dessus tout - boueurk !) en moins de 3 minutes et 18 secondes pour être libéré ! Eh ben, elle en avait de l'imagination quand elle était petite,  vous dites-vous ! Bon c'est pas faux, je me corrige, ça devait plutôt être autour de 6 minutes pour manger nos carottes en fait ! ^^. Quant aux Converse, c'est simple. J'adorais courir partout, tout le temps. A fortiori, les baskets et moi c'était une histoire d'amour (c'est pour ça que je détestais ma mère quand elle me forçait à porter des robes parce que du coup les baskets, c'était mort !). Héhé tout ça pour dire que comme quoi, faire de la danse classique et être moitié garçon manqué, c'est pas incompatible ! :)

vendredi 8 février 2013

L'aigle et le jeune Naiche


Et voici une autre de mes fascinations en illustration : les Indiens d'Amérique du Nord.

Je trouve qu'une aura incroyable se dégageait d'eux. Forts et indomptables tout en étant spirituels et en communion avec la nature, comme le parfait équilibre. Ouais, j'ai un peu tendance à les idéaliser. Je sais, c'étaient pas tous des "kinkins" (pour les novices, je traduis : kinkin, ça signifie mignon/gentil) et qu'ils étaient réputés pour leur caractère belliqueux mais on ne m'enlèvera pas l'idée que ces hommes-là avaient une grandeur d'âme exceptionnelle.
En tout cas, je suis toujours autant bouleversée quand je repense à leur histoire... D'autant plus que l'Histoire (et ce n'est que mon avis) ne leur a offert qu'un mince chapitre comparé à leur funeste destinée. Même si on ne glorifie pas les colons d'avoir envahi et exterminé les Indiens d'Amérique, je trouve que cette sombre partie de l'Histoire est relativement banalisée. Comme si finalement leur génocide avait été une étape presque incontournable voire nécessaire à l'établissement du Nouveau Monde tel que les colons le concevaient. 
Polémique (que je me fais toute seule) à part, encore un beau gâchis comme l'Homme en connait le secret.

Et pour en revenir à mon dessin que j'ai trop kiffé faire, peut-être vous êtes-vous demandé, mes petits choux, qui était ce jeune Naiche que j'évoque dans mon titre. Eh bien, tout d'abord, le voici quand il était grand, en image (cliquez dessus pour l'agrandir) :

"Je m'appelle Naiche et j'ai trop la classe !"
Il est beau hein ? ^^
Bref, pour la petite histoire, Naiche (1856-1919) faisait partie de la nation des Chiricahuas (à ne pas confondre avec les chihuahuas, cela n'a rien à voir ! haha), une tribu apache. Son père était le célèbre chef Cochise connu comme un artisan de la paix. A la mort de ce dernier et de son frère aîné quelques mois plus tard, Naiche devint à son tour chef des Chiricahuas. Fidèle acolyte du non moins célèbre Geronimo, il fut l'un des derniers guerriers apaches à combattre farouchement les Mexicains et les Américains dont le gouvernement avait trahi les promesses de paix. Il fut finalement prisonnier de guerre et mourut en 1919. Pour la petite anecdote, en 1886, Naiche et Geronimo se sont battus aux côtés de 36 hommes contre 5000 soldats qui ont été incapables de les capturer...

Allez, je vous ai assez tenu la grappe pour aujourd'hui. 

Hugh !





lundi 4 février 2013

Grâces de l'aube

Un jour, on me fit une commande.

La demande étant précise, quelques travaux de recherche s'imposaient. Dès lors, je commençai l'esquisse...


...poursuivis avec la peinture...


...et terminai avec le crayon.


Après quelques heures/jours de travail et de plaisir, j'aboutis donc à ceci :


Et je me dis : "Youpiiiiiiii, j'ai finiiiiiiiii !" (Pardon pour cette soudaine rupture de style)
Et ensuite, le doute m'assaillit : "Han, j'espère que ça va plaaaaaiiire..." 

Je repris enfin mes esprits pour finalement passer à la dernière étape d'un tableau : l'encadrement. Eh oui, généralement, qui dit tableau, dit cadre.

Je choisis un cadre simple et sobre au vu des nombreuses couleurs pastel qui composaient le tableau mais qui soit relativement épais pour un rendu plus stylé.
Enfin, après un bref séjour chez un artisan encadreur, voici donc le tableau que je remis à mon cher commanditaire :

Peinture aquarelle et crayon sur papier, mise sous verre. Dimensions du cadre : environ 45x65cm.




Bon, et vous alors ? Vous n'auriez pas aussi envie d'un joli tableau ?? ;)